La pluie est tout à fait noire
avec des accents lumineux
que redoute l’œil : ailes.
La mémoire gronde sous elles, je les vois encore, celles
du milan, persistant dans ses cercles
ces cercles, ce cri, c’est l’expérience du rythme même
lui cherchant sa nourriture - et vaticinant le recommencement
d’un
jour, dont je dirai que c’est un matin calme
-
et moi l’impulsion du poème
ce qui revient
revient
à dire que ces soupirs font une ronde
souvenir bestial de ce
labeur
le fruit dépendu dans le feuillage
ou le cheval au pré qui détale
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