Je tente de me gouverner à la nuit tombée.
Je scrute la fiabilité des imagos comme
une survivance : l'imago est
réellement adulte,
c'est-à-dire qu'une fois cette
forme atteinte,
l'insecte emprisonné dans sa
dernière enveloppe de chitine
ne peut plus grandir. - Comme d’une tunique, dans le cas du
papillon comme
d’une splendide robe membraneuse d’écailles poudreuses, des soies
aplaties
dont l’épaisseur approche la longueur d'onde de la lumière
visible -
Ici encore papillonne un transi dans
sa tunique définitive,
résolu à va-vaciller
sous la lumière artificielle.
Ce que je ne suis-suis pas !
Pas de battement prostré,
de paillettes, ni de robe vespérale,
je me rassure,
et si j’ai des leurres, comment
l’éviter ?
Aveuglements provisoires, oui,
peut-être.
Souvenance, science naturelle, tu surprends ma course.
Me suspends, entre arpenteuse et brumeuse.
Gagnerais-je des égards à me mouvoir
sous cet ordre ? Je me pose la question.
Je forme le vœu que la robe grandisse avec moi
mémoire et faits tissés avec les sensations, sans réfutation.
Et de risquer une forme. Il n’y aura pas de consolation.
Tout est là devant-moi.
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