Un jour sans lumière,
épais et froid.
Dur à respirer.
Moi dans l’herbe agenouillée
j’écrasais les feuilles de sauge et de menthe
mouillée, et la mélisse qu’on ne voit pas.
Boire à grands traits cet air bosselé blanc
un zinc malléable ou bien un lac
et au fond la forêt qui tangue
noire déjà comme un vaisseau.
Quand vint la nuit, l’horizontalité fut tassée
d’un seul coup. Sous ce horion-là
toute l’étiologie de cette vision
sombra avec elle dans le champ.
Un transi sans raison y gît maintenant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire