mardi 5 mai 2020

Au pavement de la maison délienne


Au pavement de la maison délienne
cet équipage formaliste.

Il porte collet de lierre et thyrse.
Rubans et pantoufle de pourpre.

La coquille crénelée de la robe : concrète,
empesée comme la dignité.
(À Délos les ateliers prospères de sculpteurs, de verriers,
les parfumeries et les fabriques de pourpre.)

L’accolade démultipliée des pattes :
le mouvement décomposé d’un pas de danse
terrestre sur le ciel noir des tesselles
que ces monstres lacèrent.

Ici nos bottes couvertes de pollen.
Vert jaune soufre pollen des sapins.

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