L’impact de vos fleurs rouges
sur les verts dégradés
fit l’effet d’une salve.
Tout est calme à présent,
le vent est tombé.
J’ai lu Les poèmes
d’amour de Marichiko
dans la nuit, n’ignorant pas les pavots,
la lourde éclosion en suspens
( maintenant que je suis un objectif défilé )
toute chose rendue
incandescente,
d'une artillerie d’obusiers à l’affût sous les feuillages.
Je crois que j’entends les grillons ici aussi
dire nous rapiéçons
les vieux habits
exactement comme des camelots. Au bout du jardin
c’est seulement la lune qui bouge dans les sapins.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire