mesure de ma pensée étroite est ce phrasé
comme le pas vigilant par-dessus l’ornière noire
- on ne peut pas aller plus loin, enjamber c’est
joindre, et sans sombrer, l’autre côté
du chemin de corvée où raiponce attend
ses filets d’étamines susurrant mes émois -
ainsi passent les phylactères : ces paroles,
sont-ce des amulettes que l’on porte sur soi ?
Voici les banderoles brandies de cette autre enrubannée
au talus richement, et sourcilleuse avec ça, orchis
bouc, ou loroglosse,
langue étroite, c’est son labelle en lanière
qui l’indique, d’un dit jaculatoire de lobes spiralés issus
des têtes
vertes à la cadence empourprée, dis, pourquoi cries-tu,
Méduse terrestre, libérale
et magnifique*, qu’est-ce qui t’alerte ?
*Décaméron, 10ème
jour, 3
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