Était-ce un tertre, une fortification ?
À l’échelle de ce rat, oui, ce bûcher
avait ses pentes, sa face nord et noire
d’humidité, sa casemate et son sommet crénelé,
et pour son intrépide curiosité ses soupiraux.
À mon échelle l’épouvantable amas
des coupes et des tailles, des ratissages
de deux ou trois années de prolifération et de fanes,
de génération et de putréfaction
(les racines si blanches du chiendent en surfilage,
un maillage serré de la surface,
à toute épreuve l’herbe à deux bouts quadrille
le foyer, donne l’échelle de l’histoire
que je fais avec le feu, le chat et le rat,
notre cohabitation vue à l’instant dans l’optique de la veduta,
cette fenêtre qui permit aux voyants de ne pas trop s’approcher du monde,
s’y brûler ?
La fenêtre à partir de laquelle l’histoire pourra être considérée ?)
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