L’esprit vivace revient sur sa perte
réifiée - en l’absence de tout corps pourtant -
je circonscris la sensation :
sus à l’amollissement familier, à la ladresse !
Je contourne l’absence
je dessine une obsession, j’agis, je revis !
cet effort - à neuf
l’effort aiguillonne, réforme l’imagination -
(la réification du manque fait
une raison trébuchante
à la vie :
ne sachant que faire de mes bras atrophiés
j’utilise mes pieds)
En réalité, y a-t-il une vie ? Des formes ?
Autre chose que des pas sonnants sur le sol gelé ?
Une nuit glaciale où quérir un chat
que l’obscurité de la mémoire oblitère
(quand l’ai-je perdu de vue exactement, où et quand ?)
c’est mon esprit perdu que je cherche
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