La fumée enlace le guetteur
comme les mots
blanche quand il recharge en vert, et opaque
(le souffle troublé par ce courant mortel
mais si beau) âcreté
dont les volutes font tourner la terre,
le ciel et le pré eux-mêmes enlacés
refluent vers la haie.
Je tourne autour du cercle indigné
(cercle qui brave le cercle)
la flamme embrase l’esprit
la fumée l’envenime
elle suit en une ronde létale
(je recule) :
appel d’air qu’elle talonne sans répit.
Elle harcèle l’encéphale suffoqué.
Elle scelle l’oubli (de tout ce qui n’est pas elle).
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