(comme à mes yeux cette inconnue
néviusie (Neviusia alabamensis) n’habite que les livres)
encore que
les cornouillers, déjà
bois punais ou fuselier, sanguine ou sauvage (mâle)
lancent
vibrant bois de lance
(pétales tout étalés ou réfléchis)
la saison des guerres et celle des amours
dans les vibrantes haies
(des hostilités ou des libres veillées)
ou bien les deux ?
Cette haie que peut-être bien
il connaît lui aussi,
non comme la mesure de notre espace, de nos saisons
mais comme son repaire hors temps
tout comme la forêt
frontalière entre le familier et l’étrange
(juste derrière le muret et le pré)
est peut-être son territoire sans direction.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire