Comme la brèche de ce ciel composé, oblitérés, les poumons accusent
la pierre cassée, breccia, et la cendre
froide, le vent colle aux yeux. Les jambes, deux de mon horloge de vigueur,
dictent la mesure, malgré tout et malgré moi, dansent sous le tilleul. Je suis
une danse terrestre dont la mesure est le développement et le dénouement. Est
le rythme. Douce descente. Doux jeu.
Je n’ignore pas les crues et les morsures je n’ignore pas
les mots, les mouvements les migrations, les exils. Je n’ignore pas
l’intelligence artificielle et les développeurs. Que nous respirons des
pierres. Qu’ici nous lestons les enfants avec du sable pour les garder assis à table
et fluidifier l’écriture.
Je n’ignore pas et danse sous les arbres et les lézardes, humaine racine, non pas innocente, mais
mineure, sans territoire échu, per se,
reine de sa crasse, comme dirait Pinget
(si le roi avait une reine).
Maintenant j’avance. Une fleur remonte avec moi, elle est
bien réelle.
Ne te retourne pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire