Derrière la haute lice
face visible des
forêts
j’attends de voir.
Je viens je veux chanter
tous les gradins dans ta voix
faite pour chanter.
Une harpe de bois et de cordes touchée
dans la lumière vibratoire
écume
malgré la déforestation
le vent te joue.
La robe de plumes est rebroussée
sur les jambes grêles
terre gelée
collée
à l’aile qui baille
le bec est fermé
Dans la gorge plus rien ne pousse.
Je pense Chante-moi un
chant qui rende la mort tolérable.
Ici elle a gorge rouge.
Seul le poème.
Le feu de la gorge me touche.
Le monde est le lieu
d’élection du poème.
Je tresse un son avec ce que je vois, mes doigts
plutôt
surgis dans le froid
où sont les mots est le sens
ici rebrousse avec le vent
je ne sais si l’oiseau connaît l’impéritie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire