mardi 6 mars 2018

Tôt ce matin (en lisant Maciej Niemec)



Tôt ce matin sur un ciel gris enfer de Bosch
obliques les rayons
d’on ne sait où
éclairent le tronc gauchi de trois bouleaux
formant panière
presque métallique ; presque chant
bref...  d’une ouverture, l’alpha inversé.
La ramure angulaire, si nette et légère, d’un pur blanc d’œuf  filaire
étincelant, grandit ses sommités
jusqu’à la source ferreuse de la couleur.
Et je pense (comme je n’aime pas le matin !)
que celui-ci m’est offert, malgré mon aversion

Le fardeau ne se repose pas, il se transforme :
Les minutes peuvent être offertes

Et l’instant, en un éblouissement
Ramasser en lui
Les années disloquées.

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