mardi 27 mars 2018

Je reste pour dire


Je reste pour dire venant à
ce que j’ai vu je suis non pas ce qui est
attendant m’inclinant vers ce qui oblige
- toutes pauvres petites choses obligeantes - à recommencer
sans cesse à suivre hisser la sensation vers le son - cet oiseau obligeant,
à poursuivre vers l’accord le poème (surgi, insurgé) -
le lieu de cette utopie
en des termes divers ; réduits à l’unité par multiplication…
le lit des métamorphoses
                                            
                                                … L’accord
De sentiments et des pensées est simple, chaque jour
Il advient pour beaucoup, a un goût de quotidien

Le relent du wagon aux heures de pointe, qu’on passe ici
À consciencieusement attendre dans l’antichambre immobile,
Entre des portes fermées, portes qui donnent sur les trésors
Du sentiment et de la pensée qui le médite, si précieux parce que personnel,
Personnel parce que si précieux ; …


Il te faut recommencer, comme ces autres
Qui avec d’autres obscurités ont écrit en une autre syntaxe un autre poème
Qui ne sera pas achevé, ne sera pas commencé…

(toujours avec W. Carlos Williams et Maciej Niemiec)

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