En haut c'est la nuit qui baille avec des fumées
aucune fenêtre ne regarde plus
il est trop tard
en bas les balises flottent sur la rue
les publicités glissent
d’une image à l’autre animé
l’œil tourne.
(avec Maciej Niemec)
En partant j'avais écrit :
une fois de plus, à ce
tournant
de l’obscurité, de la
rue, de la pensée –
il n’en sera rien.
Demain départ. Pas longtemps
ni bien loin
mais suffisamment pour
(pourtant si) que ce soir
ne soit pas présent
ni la pluie ni ce pré
il n’en sera rien
entre mes mains ils sont - je sais qu’il n’en sera rien -
perdus
les efforts les
splendides déplacements
les réponses aux choses obligeantes
- cette pluie lente,
très lente, puis des blanches saccades dans les rênes
brusques syncopes, essoufflements
- l’eau on l’écope, qui
appelle - les chevaux du vent
ce sont de forts frênes, liquides crinières -
des cascades perdues -
rien ne me tient rien qui puisse et
que je puisse tenir
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