Ce qu’il y a. Un verger, une dépense de fleurs soumise aux
lois externes -
celles de la dynamique des fluides -. En cinq sec le sac de
l’image qu’on s’en est fait.
Mais à mon insu a déjà migré le pollen de l’anthère au
stigmate. Le tube pollinique
a traversé le style. A mon insu a eu lieu la fécondation
croisée - moi j’étais hypnotisée
par la floraison, subjuguée dans le vent - lorsque le
bourdon assurait la reproduction sexuée.
Aujourd’hui la floraison coule comme une robe au sol. Se liquéfie
ma vision tout à fait.
Et je m’en irai.
Quand je reviendrai le verger aura changé.
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