J’ouvre mon livre de
problèmes :
Infini, énormes
racines,
Herbier aux simples effeuillés
Herbier aux simples effeuillés
Où Ossip est en chaque ligne.
J’ouvre le poème - j’exerce -
avec la droite intention d’insuffler
à toute chose un peu d’air
de sang dans un
bouche à bouche
avec l’œil et l’oreille. Choses et mots conjoints venez !
Mots
phrases - rythmes et configurations notés - aussi chers
à mes yeux que prunelles ou… tiens ! Asters !
Chrysanthèmes !
J’ouvre la clarté d’herbes et de simples, terre
rude comme toujours sous la houe redoutée,
d’énormes racines à l’évidence, c’est le pivot et
la tentation du pré, mais du simple geste répété -
réinterprété -
adviennent des chants nouveaux
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