Car ces coïncidences - c’est ce qui déroute, c’est ce qui se
vit -
exaucent mes vœux de facilité, de pauvreté.
Je roule pour quoi sur cette route aux humbles fossés
à sec, avec les insectes qui torpillent jusqu’à l’air ?
Humilité, facilité, c’est pourquoi j’épouse les ondulations
de la route.
La plasticité est la forme du vivant.
Ce qui déroute conduit aussi - vent, voix, vos présences
dans l’imagier de la nuit - on ne sait où,
marient des intonations et des attentions inconscientes
mais justes. Jusqu’où au fait ? Oui, le long de cette
route,
instants - de flouve mâchonnée ou de dactyle éparpillé - effeuillés,
à chaud, puis revécus - c’est pour l’affirmation
de présence -
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