Nicanor, les feuilles mortes sont justes des notes
passées d’une chose à l'autre, il faut
beaucoup de temps pour cela, pour transformer l’ombre
en or, le temps s’étire, le pétiole se détache avec elles
elles bruissent comme une douce hélice et bientôt
il n’y a plus que le son pour nous rappeler ces moments.
Toujours est-il que c’est phonétiquement qu’à l’heure embuée
je ratisse les feuilles mortes. Des graviers viennent avec,
comme des calculs intrinsèques.
Une autre est presque visible parmi les feuilles mortes.
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