Je l’écoute, sa façon absolument singulière
de le laisser faire entre les valves parcheminées
disjointes, découvrant au centre la monnaie luisante, la
frappant
de son empreinte, suscite ma spéculation la plus - non
pas boursière, je ne m’y entends pas - la plus sensuelle,
en fait, c’est un petit miroir que nous tenons là,
au lustre sans âge bien que séculaire : que chaque
printemps
le vent vient dans la lunaire déloger la graine, qu’il
déchire l’âme pour la faire vivre étrangère
et toute pareille à elle.
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