Pour une fois. (Eux n’ont pas bougé, immobiles et noirs
sans attente, entièrement fiés à leur moment, peut-être
simplement
la quantité de mouvement éprouvé dans ce houppier, qui sait,
le balancier qui les berce, masses
fatidiquement impassibles ?
Je me garde bien de prendre pour oiseux ce qui est
peut-être
un immense effort d’adéquation, de concordance avec les vents,
et les branches, et je pense à l’équilibre, à la force qu’il
faut
à un corps pour - sa pondération - pour adopter cette
position,
ce consentement au mouvement, et au point d’appui. La
confiance.
La confiance, je me dis, et le mot résonne d’une
autre façon,
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