jeudi 1 avril 2021

Pour une fois.

Pour une fois. (Eux n’ont pas bougé, immobiles et noirs
sans attente, entièrement fiés à leur moment, peut-être simplement
la quantité de mouvement éprouvé dans ce houppier, qui sait,
le balancier qui les berce, masses fatidiquement impassibles ?
Je me garde bien de prendre pour oiseux ce qui est peut-être
 
un immense effort d’adéquation, de concordance avec les vents,
et les branches, et je pense à l’équilibre, à la force qu’il faut
à un corps pour - sa pondération - pour adopter cette position,
ce consentement au mouvement, et au point d’appui. La confiance.
La confiance, je me dis, et le mot résonne d’une autre façon,


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