Je les regarde, envahie par la couleur du vent,
qu’ils teintent, on les dit pilleurs alors qu’ils donnèrent
le ton
à la création du monde, et depuis l’ont veillé, postés en
vigies
saillantes au nu des murs et aux chambranles, en stylites
sur nos colonnes
et nos arbres. J’ausculte le corbeau à l’orée de
nos extases et de nos peurs.
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