On ne peut pas tout expliquer, à quoi cela
servirait-il ? Mais
on peut regarder ailleurs, où on met les pieds par exemple.
(Notons bien que nous ne prêtons pas sur nantissement, ça,
c’est une affaire
exclusivement humaine, et nous ne sommes pas les créanciers
de la nature, non,
donc, ne cherchons pas d’explication, y compris
rétrospective. Observons.)
Attendons. Regardons le sol, la levée ténue des asters.
Ce n’est pas une antichrèse, me dis-je, respire : ne
t’attends à rien.
Attends ce rien qui vient gracieusement, exactement
comme tu es venue au monde, comme tu survis aux questions
les plus sombres :
il n’y a pas de
fraction sinon molaire, le monde est intégration,
dont chaque fragment requiert ton attention. Il
exige de toi le geste décisif - que je ne me connais
pas, a priori, non - l'évaluation et la mesure à l'aune
des matins brouillons et des nuits lucides mais
avec l'amour dévolu à l'élucidation des espaces.
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