Épiaire pourtant. Indécente avancée sur prairial.
Devrions-nous reconsidérer même le temps
confier à ce cèpe végétal tout notre savoir calendaire,
lui le vulnéraire, le cordial qui sait mieux guérir le
présent
ta brûlure et tes plaies - que voici une confession d’ascension !
-.
Pas de prophétie !
avait dit W. Carlos William, et A. Rosselli :
retrouvabilité du
temps perdu vaticinant
ton présent
introuvable ou alors juste les faits !
même s’ils résultent d’une erreur de jugement :
en fait, c’est un pré de sainfoin, de dactyle
et de fétuque qu’en y regardant de plus près j’identifie.
Et voilà qu’avec l’âne à mon contentement je brais, je brais.
Accrochant le geste
grotesque de la confession
mais les faits et les noms concordent que tu ne peux pas -
non
que tu ne peux vraiment pas, par élémentaire honnêteté
-
assimiler à ta blessure - sa signification - et à ta
possible guérison.
Regarde mieux, le nom est là capiteux, efficient jusque dans
l’erreur,
ton présent décoiffé par une simple - si saine - herbe.
Et ne seraient-ce pas précisément les noms et les faits
concordants
qui échafaudent ta blessure - brûlure irrésolue dans les mots
-,
et son remède ?
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