Le crochet métallique se balance
balance l’œil dans la couleur adorable
accrochant parfois la branche parfois
le soleil blanc
de constance
et d’ennui le palan prédit
un certain soir
immobile sous la flèche redevable immobile
ce geste pendulaire sous le palan
comme une amulette à mon lacet
déviant mon cou berce
Alors je conviens qu’un poème est un organisme vivant
dont la membrane est mon corps, et le métabolisme la langue
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