Le prédicat n’est-il pas toujours dans l’her-
-be la provision des propriétés couramment admises ?
Ainsi
je dis que l’air dans l’herbe - ici ce pré de printemps
précoce au semis de fleurettes significatives, en rien
la fleur de lys mais bien la pâquerette ou pasquette Bellis perennis -
je dis que l’air dans l’herbe est persifleur et que celle-ci
est pérenne, et rustique, et drue et dure au corps
autant que peut être suave et salutaire l’amène pasquette
qui
au champ d’honneur guérit les blessures les plus graves.
Mais non pas ténue, ou tenace, non.
Cet air je l’entends qui siffle, en faune flûté, dru aussi
et retors,
pourchassant la timide Belledis, une Dryade qui se ressème,
et tout perdure ainsi tout au long de l’année, lui changeant
ainsi que Vertumne, c'est le cours infaillible, le tour, le
cercle ver-
-tueux de l’herbe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire