Rébus de rebuts. Comment dire tout ce que cette verrerie
contient, a contenu. De quoi elle fut faite, et de quoi
l’observant je me compose. Parce qu’il y va non
seulement de mon reflet furtif, surpris et soufflé,
mêlé à ces rebuts de laboratoire de chimie,
en volumes expressifs, mais aussi de la réflexion.
De ce que les mots, convoqués et rythmés par moi,
de ce que les images enfin de mon souffle diront
et peut-être, à travers ce cas particulier
« orchestré »,
diront de l’universelle condition.
Je crains de ne disposer que du particulier
- du comment ?
- pour aborder l’universel.
De quoi aurai-je vécu ? Le travail du langage suggestif
de la poésie, qui est une extraction, puis une extension
- tout comme celui du verre - me le dira.
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