Bon. Le voici qui bouillonne, brouillonne, et voici qu’il bourgeonne.
Voici les oiseaux tous à terre parmi les feuilles, en une
coulée de grande capacité
et fort débit dont on ne voit ni l’origine ni la fin. Tous
pourvoient à la page
même si nous en sommes déroutés. En somme ils sont la page.
Le poème devient
ce qu’il accomplit. Dans sa nuit sa
révision.
(la nuit était venue du corps des grands sapins cerner nos
intentions
comme le coutil dont on couvre la cage du canari - mais on
peut supposer qu’il entend tout -)
Plus sûrement il voit et entend tout.
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