Elles bruissent et ça crisse et j’entends leur voix mêlées
comme j’entendis cet été
vos voix amies sous le tilleul venir augmenter la rumeur de
la nuit
venir configurer la mienne comme ce dôme configurait la pensée
- on se sentait à l’abri et le feuillage répercutait vos
rires - agir
un peu comme des vagues dont le ressac m’aurait fait perdre
mon objet
et aimer cela, le fait de le perdre, et de
perdre avec lui toute notion de l’espace.
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