Il vaudrait mieux sans doute raconter quelque chose
mais je m’en tiendrai à ce fait.
Est porté disparu celui qu’on ne voit plus,
celui dont la défection ne fait aucun doute.
Il était partout où portait notre regard
ses yeux nous suivaient comme le chien en pensée,
notre pensée imprégnée
de la preuve continuelle de sa présence.
Son absence est-il notre défaut d’imagination ?
Mais que dire de tous ceux que nous ne voyons pas ? Jamais ?
Comment dire ?
N’est-ce pas moi qui me serais perdue ?
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