Plus il m’envahit, plus il est vivant.
Mon épiphyte me nourrit en images
en vœux, en d’autres vies.
Je reprends doucement avec celle
que me distillent le souvenir de ses tours de souplesse,
ses joies juvéniles, ses caresses,
je consens petit à petit à ces mots,
j’opte pour le bon terme avec ces images.
Hardiesse néanmoins que cette paix gagnée
qui n’est pas renoncement à le chercher mais laisser-venir.
J’épouse ma peine.
Elle me soulage de la détresse.
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