mardi 13 février 2024

Plus il m’envahit, plus il est vivant.

 

Plus il m’envahit, plus il est vivant.

 

Mon épiphyte me nourrit en images

en vœux, en d’autres vies.

Je reprends doucement avec celle

que me distillent le souvenir de ses tours de souplesse,

ses joies juvéniles, ses caresses,

je consens petit à petit à ces mots,

j’opte pour le bon terme avec ces images.

 

Hardiesse néanmoins que cette paix gagnée

qui n’est pas renoncement à le chercher mais laisser-venir.

J’épouse ma peine.

Elle me soulage de la détresse.

 

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