Où veux-tu en venir ?
Détruire quel espoir ?
Moi j’attends mon mobile sachant
qu’il est encore (peut-être), et peut-être pas.
Il n’y a de ma part ni optimisme ni pessimisme : je constate l’absence
mais l’absence sans corps auquel se rapporter,
je constate le manque mais le manque sans réalité tangible.
J’attends son retour ou sa décantation.
(Je ne suis pas prête à déchanter.)
Ce que j’abandonne pour l’attendre ainsi ?
Le désespoir. Je suis (à la trace) son inaccomplissement auquel je consens.
Me voilà essayant de passer le nœud de branchages.
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