ce n’est pas qu’il n’a rien à voir là-dedans
– il fourbit ses larmes, en faire des loupes,
probable un instrument d’optique, probable –
et encore lorsqu’il écoute une ultime goutte
chuter sur la feuille souple et encore lorsqu’
il retrouve le rossignol, il retrouve le rythme
de l’atelier, la lente avancée sans autre objectif
que le mouvement. Mobile, mobile
est le monde – normal, il tourne – et la parole
versatile, « à deux tranchants » comme l’épée
(bien qu’on la dise une, contrairement aux ciseaux)
(mais on n’attend pas de la parole qu’elle tue proprement)
la bataille se déroule sur ce champ-là aussi,
c’est pourquoi il est extrêmement attentif à n’y pas prendre part,
non par lâcheté ou indifférence, non,
mais par souci de véracité, de fidélité à la sensation – les faits, l’effet – plutôt qu’à l’idée.
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