lundi 2 juin 2025

le réel, la rudesse d’un mur

 

le réel, la rudesse d’un mur

qu’investissent la capillaire des murailles et la valériane

 

il peut vouloir aller au-delà

ou s’enraciner aussi (la même fièvre

le même essor), au côté des myosotis

fougères mâles et capillaires

 

l’austérité de son je vite gagnée par la profusion

de la réalité (il y a de quoi faire

en ce mur !) des images qu’il apporte,

et s’il y mêle le parfum des mélisses !

 

Il est la proie de sa profusion consentie,

de son imagination fertile :

il s’en remet sans cesse à l’effroi… et au feu,

c’est ce chaud-froid qui fourbit son arme

 

– la dureté de son fer –

comme à la forge

 

« ne tombe pas ailleurs qu’ici

je

foudroyé par la fièvre

devant ce mur » 

 

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