Renonçant à la compréhension – il ne peut (ni ne veut) vivre de
ce qu’il comprend – il s’offre, non au monde
mais au transport (c'est-à-dire à lui-même, il s’autorise à être sa propre nature,
qu’il avalise comme un fait de langage)
ce désistement de toute signification l’implique vis-à-vis du monde entier
il varie avec les choses, dans, par les choses, ballotté
de l’une à l’autre
c’est lui qui est mis à l’épreuve d’elles.
Il ne fait que traduire.
L’expérience d’un entendement d’une toute autre sorte
tiré des sensations, redevable à l’induction.
Il ne comprend rien, il entend tout.
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