c’est ce qu’il se dit épinglé par la voix
(plutôt fulguré – frappé
mais vivant – brutalisé mais
toujours en quête de quelque chose de vrai
pour finir sa journée) « ne tombe pas ailleurs,
choisis cet instant pour éprouver ta bravoure
essaye-toi à l’amour – espère, espère !
comme achevez-les ! achevez-les ! – et fleurir cependant »
tandis que le rossignol continue solitaire
son chant de l’interminable fin
– son chant sans qu’on sache s’il a été rejoint –
c’est toute son endurance qu’il promeut
« en attendant fais le bouquet »
« en attendant fais la vie (pas le mort) »
et il invente un rythme avec ses pieds
qui a l’espoir de toucher l’autre.
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