Le goutte à goutte du chéneau dans le seau.
Le seau s’évase doucement sur la palière
et l’eau comme un feutre absorbe ce pouls qui s’altère,
le pouls de ce grand corps,
il écoute l’évasion du jour, la fin de la pluie,
le rossignol revient au compte goutte
et le bourdon dans les fraisiers en fleurs
parmi la mélisse, c’est tout ce qu’il vit,
bien après les acacias du bord de route,
– leurs boucles –
loquace la haie d’honneur le réveillait
en suspension dans le petit matin
(pâles anglaises à l’évidence évidaient
le ciel plombé
trayaient le ciel – un lait clairet suintait :
c’était de la lumière –
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