Peut-il vénérer son objet, ou l’ingérer à satiété,
il ne sait de toutes façons faire autrement qu’en le passant par sa bouche,
autrement qu’en goûtant ce qui de prime abord
a été vu et senti, sucer le doigt qui décela le mobile, sucer
les graviers uns à uns, gargariser l’arrière-bouche
– le chant du rossignol –
mâcher la feuille comme l’enfant qu’il a été, qu’il est
très certainement encore. Honorer avec le métabolisme.
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