Au matin tout est gelé, lorsque je sors
c’est la sittelle qui parle à mon corps aphasique.
Elle assène au tronc du tilleul mais sans assertion
- occupée d’écorce et de temps - la percussion rythmique
de son bec pointé. Le rythme, un juste rythme
efficient sur la rugosité, et qui résonne. Nulle confession
- nul sentiment ni déficit
- la sobre réalité
de son animalité. Ce rythme qui me rassérène immédiatement.
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