Pourtant il danse. Le compas de ses jambes
arpente, aussi vite que les aiguilles d'un cadran,
dressées perpendiculairement, l'espace d'une minute consenti
en seconde, le pourtour d'un cercle brun
découpé sur le sol blanc.
Feu au centre - une fleur -. Le hêtre garde - hautement -
le ton de son être, en son for hêtre,
et fort de sa question de temps
estimée - à bas mots - à quelques heures.
Nulle conscience éveillée ne calcule, quand un rai vient
bissecter le plan -
ni tension ni position - alors que s'élèvent dans l'air
les aigrettes insolentes et volubiles
d'un réticule calciné - des fleurs
encore.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire