Je veux du robuste comme le fer ou le bois.
Nul ne possède ce que j’ai : un poème est à faire.
Reste un hêtre
dont la substance consonait avec les arbres de ce bois :
droits acacias, frênes élevés, charmes, ah charmes communs,
si peu ordinaires,
et des chênes sessiles.
De concert les feuillages marcescents
- ainsi de tous ceux qui sont à terre
et qu’il accable -
frémissent et
de concert
ils bruissent avec le vent.
du souple comme la sève
RépondreSupprimertous possèdent : le poème est à faire
reste un chêne
qui défeuille ses mots pour soupeser
l'hiver dans son écoulement
de concert
de connu et d'inconnu
tant de branches à parfaire
encore
pour un oiseau ou un autre qui passe
à s'asseoir un moment
en cîme
D'arbre en arbre : encore un écho ! Merci
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