Le levier de ce pré est la patience, feuilles tout juste
soufflées
racine bien implantée au pivot du présent et du passif le
vert acquiescement sans finalité de l’être. Patience
je te regarde et quelque chose de décisif ici commence,
tu me délivres de l’intention, tu m’accordes l’humilité
avec le testament réaliste, humblement que dire ? Si j’y étais ? J’y étais !
Lequel en doute ?
Je dis ce que je vois, sans confession ni prophétie, permets-moi
seulement de témoigner pour les extases,
les jouissances et la caducité,
ici ce pré où tu incantes et soulèves, quoi près de
moi ? Une voix chante
sa phrase idiosyncrasique, sure et sibilante.
Je fais ce que tu me fais, patience.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire