L’Oreuse couchée sous l’autoroute,
c’est ainsi que certaines choses
vous marquent, s’en va vers les bois
tandis que la nuit fongueuse nous aspire
dans un bruit de succion. Des lèvres
sur la surface révulsée de la vitre je vois
la brillance explosive, et la moue émiée.
Où nous roulons dans l’espace lippu
j’arrive à l’orée du rêve sans doute car
me voici à l’instant assise à côté de toi.
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