Mais la tête ? La tête suit le motif
et pour ce faire
elle forge de durs métaux.
À l’étal où elle compose
se compose une attente
mais elle l’écourte, quand il le faut,
en allongeant le cou
d’un coup bref, jaculatoire
Toute la roselière a frémi à cet assaut,
j’imagine, dans les nageoires et jusque sous les saules
et les aulnes
du bord de l’espace au fatal point, au cœur du silence. En
moi
l’assaut d’une peur
osseuse*, native. Tremble soudain
l’entière source.
Il aura aperçu son image au centre de l’éclair
avant de s’abîmer, à cet instant précis où plus loin
les strobiles bruns balaient l’onde centrifuge
*Georg Trakl, Sébastien en rêve, L’automne du solitaire, Poésie/Gallimard,
p.143, traduction Marc Petit et Jean-Claude Schneider
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire