À l’autre les fraises sauvages la mémoire d’épines petites
chassées loin dans les chairs, - et le chèvrefeuille
et des aromates comme la marjolaine, et encore les ronciers,
édifiés en mur de défense grossièrement architecturé au
godet,
sont en fleur malgré tout - les deux font balancier.
Les lamiacées sont en nombre donc, de ce nom d’ogresse parce
que
bilabiées leurs corolles évoquent une gorge, et des
pleurs ? Parce que
les noms. Épines dans la pulpe des doigts font se rappeler
ce que sont les monstres, reclus dans la forteresse plus
esseulée
des noms. Et ici le silène et là le sylvain
azuré.
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