En revenant sous les cerisiers je voyais
plus de détails. De là la distinction des asters
et la réserve grenat de silènes coronaires,
nobles coquelourdes
des jardins.
J’enviais la moindre goutte de leur sang
versé sur le berceau de pierres en bordure.
C’était comme dans un conte la neige trouée
par une goutte conjuratrice.
Parce que ce jardin de juin,
enchâssé dans le venin de l’actualité
invoquée comme seul présent, est un refuge,
on ne s’y perd qu’avec de l’imagination.
Rouges pointeaux
de divagation.
Des concentrations ardues au départ
en regard de quoi les nuages, ensuite,
sont des divertissements purs,
puis rouge aussi est l’ère sincère du soir
et la récolte un havre
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