dimanche 10 juillet 2022

Et le fourré

Et le fourré - silencieux -
là d’où tu regardais monter l’été (
qui ne t’arriva pas, n’arrive pas)
te garde dans son âge, son ombre le soir
happe le rayon
 
d’où je me vois près du mur défleuri
là, orties mâchées aussi et jeunes ronciers tout pimpants,
fourrure hispide que la grêle a
omise, mais c’était dans les centranthes,
la masse armée d’éperons, que tu t’ombrageais pantelante
 
après les ronds. Est-ce que ce cycle saturnien
comme un complexe infernal va finir à un moment
donné ? Est-ce que ça passe aussi ? Papillons
callimorphes, écailles qui confiez la génération aux orties, patiences,
plantains, consoudes et ronces, vous refleurissez l’herbe grêlée

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