mercredi 15 janvier 2020

Je veux du robuste


Je veux du robuste comme le fer ou le bois.
Nul ne possède ce que j’ai : un poème est à faire.

Reste un hêtre

dont la substance consonait avec les arbres de ce bois :
droits acacias, frênes élevés, charmes, ah charmes communs,
si peu ordinaires,
et des chênes sessiles.

De concert les feuillages marcescents
- ainsi de tous ceux qui sont à terre
et qu’il accable - 
frémissent et
de concert
ils bruissent avec le vent.

2 commentaires:

  1. du souple comme la sève
    tous possèdent : le poème est à faire

    reste un chêne

    qui défeuille ses mots pour soupeser
    l'hiver dans son écoulement

    de concert
    de connu et d'inconnu
    tant de branches à parfaire
    encore
    pour un oiseau ou un autre qui passe
    à s'asseoir un moment

    en cîme

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  2. D'arbre en arbre : encore un écho ! Merci

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