jeudi 22 mai 2025

c’est le silence

 

c’est le silence et

le rossignol est le rossignol – et je

n’en est pas un, de rossignol, (sauf à

se complaire de son austère capacité d’abstraction ?)

 

ni rossignol ni requin drôle (le requin lamentable

de la chanson drôle)

son ombre propre – démente –

seule l’oriente.

 

Plus tard il recommence à parler

et le rossignol philomèle à modeler/formuler l’obscurité (vase ou porte-voix).

Depuis la table il l’écoute mais

il reste pris à l’hameçon infinitésimal de l’épillet

 

pris dans le soleil méridien disséminé

quand il s’est vu, debout

dans un champ accru,

(parfois il se complaît à cru)

 

perdant pied

et perdant main.

Quand l’œil (et l’oreille) seul

dévalait la pente du soleil

 

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