c’est le silence et
le rossignol est le rossignol – et je
n’en est pas un, de rossignol, (sauf à
se complaire de son austère capacité d’abstraction ?)
ni rossignol ni requin drôle (le requin lamentable
de la chanson drôle)
son ombre propre – démente –
seule l’oriente.
Plus tard il recommence à parler
et le rossignol philomèle à modeler/formuler l’obscurité (vase ou porte-voix).
Depuis la table il l’écoute mais
il reste pris à l’hameçon infinitésimal de l’épillet
pris dans le soleil méridien disséminé
quand il s’est vu, debout
dans un champ accru,
(parfois il se complaît à cru)
perdant pied
et perdant main.
Quand l’œil (et l’oreille) seul
dévalait la pente du soleil
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