le rossignol dévalait la sienne
depuis l’une des branches hautes du cerisier
puis d’un frêne élevé
le porte-voix réjoui changeait de main volontiers
volontiers clamant, clair, le trille enlaçait l’ouïe, là-bas, ici,
il était là, parfaitement invisible
mais si présent
manne coulant comme de source
il inonde le vase plein d’échos de la nuit
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